Le Village a changé de nom au fil des siècles, passant de Adevilla, à Adenevilla, à Adenvilla, puis Adeinville pour enfin devenir Adainville au VIIème siècle.
De l'anthroponyme Adda, et du latin villa, "ferme", "domaine"
Adainville est nommée avec deux autres communes en 768, lors de la donation, par Pépin le Bref, de la Forêt de l'Yveline à l'Abbaye de Saint -Denis, donation confirmée par Charlemagne en 771.
Au début du XIIème siècle, les moines de Grandchamp avaient droit de chasse et possédaient un pré à Adainville; Hugues d'Anneau et Amaury de Montfort y étaient seigneurs en partie.
Dans la première moitié du XIIIème siècle, la famille de Montpinçon y était seigneur dominant.
La taxe de guerre imposée par Charles VI, en 1392, fut de seize francs d'or.
La commune faisait partie du baillage de Gambais et pour les affaires importantes et crimnelles, elle relevait de la justice de Montfort l'Amaury.
Dans le milieu du XVIème siècle, les de Morant de la Jaulnière, Etienne Faulcirier, Philippe de Hallot et Jean Le Pelletier étaient seigneurs, chacun pour partie de la terre d'Adainville.
Françoise de Cremainville, épouse de Louis d'Allonville, devenue veuve, épousa en l'année 1600, Christophe de Maillard, sieur du Breuil.
En 1680, Jean et Sébastien Malo, possesseurs de plusieurs terres aux environs, étaient également seigneurs de la terre d'Adainville.
En 1758, cette seigneurie appartenait à M. Du Tartre de Bourdennay, payeur des rentes. Cette terre avait droit de haute, moyenne et basse justice, droits honorifiques dans la paroisse, droits de chasse et de pêche, cens, rentes, moulins, colombiers à pied et pressoir. Elle était composée de trois fiefs et relevait du prieuré d'Argenteuil, appartenat à l'Abbaye de Saint-Denis. Le droit concédé par Pépin le Bref était donc toujours en vigueur.